Introduction

Au programme : inventaires faunistiques tout en approfondissant l’état des lieux mené sur la population de panthères des neiges (étude par pièges photographiques et génétique via la récolte de fèces) aux côtés de l’équipe de la réserve.
Programme scientifique participatif, séjour en itinérance, suivez les nouvelles du terrain, ici !

Retrouvez ici les albums photos des missions 2024 https://osi-photos.org/index.php?cat=48
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Le Journal de Bord

Expédition du 16 juin au 4 juillet 2024: Zone secondaire Nord de la réserve de Naryn

Dimanche 16 Juin

Ce matin Jonathan et Isabelle ont rencontré Bastien (éducateur scientifique) à l’aéroport de Manas, situé à Bishkek (capitale kirghize). Suite à une problème de santé en dernière minute, Marilyne a malheureusement dû annuler se participation à la mission. Nous lui souhaitons un bon rétablissement et espérons là retrouver dès 2025 pour parcourir les Hauts Plateaux kirghizes.
C’est donc un tout petit groupe de privilégiés qui va partir arpenter la réserve de Naryn sur les prochaines semaines!

Jonathan, Isabelle et Bastien

Après le petit déjeuner chez notre hôte Nurgoul, Bastien a présenté l’itinéraire de la mission et distribué un carnet de terrain et un tee-shirt à chacun de nos panthéristes. Une petit sieste pour récupérer des 10 h d’avion avant d’aller déguster un premier repas kirghize ! Ils découvrent le Kurdak (pommes de terres, oignons et viande) et le Lagman (longues pattes revenues avec des légumes et du boeuf).
Notre petite équipe s’est en suite dirigée à la découverte de la culture et de l’histoire du peuple kirghize au musée national, ils ont ensuite visité le centre ville avec la Maisons blanche, les nombreux parcs et square, la grande mosquée,e tc.
C’est une première soirée animée et joyeuse puisqu’à Bishkek c’est le jour du «kurman aïd».
Ce soir ils découvrent les chachliks (brochettes) à proximité du parc des chênes.

Demain ce sera le départ pour le lac de Son Kul mais avant ça, une bonne nuit de repos !

Lundi 17 juin

Ce matin le groupe a pris la route de Bishkek vers le lac de Son Kul (situé sur un plateau à 3000 m) après avoir fait une pause repas à Kochkor (ville de notre chauffeur Azir!)
Le soir ils ont réalisé leur premières observations ornithologiques: Bergeronnette citrine, tadorne de Casarca, chevalier gambette, grèbes huppés sur le nid, etc.

Mardi 18 juin

Aujourd’hui c’est la première «balade» à cheval et à pied dans les collines autour du lac. Et les observations vont bon train !
Vautours moines, Vautour de l’Himalaya, niverolle alpine, pipit spioncelle, merle de roche.
Jonathan et Isabelle semblent à l’aise sur leur monture.
En soirée petite surprise de la faune : observation de 3 renardeaux au terrier dans la longue vue + 1 cigogne noire !
Les inventaires naturalistes démarrent !

Mercredi 19 juin

Il faut déjà quitter la famille qui nous a accueilli, les yourtes, redescendre du plateau de Son kul en passant le col des 32 virages (35 d’après Jonathan !) et rejoindre la ville de Naryn.
En route ils observent un merle de roche et quelques marmottes.
Pendant l’après-midi ils partent faire les courses au bazar de Naryn pour les 15 jours en autonomie à venir. Le groupe est petit cette fois ci, mais en dehors des quantité la logistique reste la même, ils vont être chargés !
En soirée c’est l’occasion de rencontrer des gardes et le Joki le vice président de la réserve Naryn qui faisaient un séminaire sur l’utilisation d’une application (Smart créée par Ilbirs foundation) afin de rentrer les données sur la faune sauvage lors de leurs patrouilles.
Une première soirée «plov» (plat traditionnel de montagne à base de riz, carottes, oignons et viande) à la guest house et préparation de la viande (découpée et confite dans la graisse de mouton pour la conserver).

Retrouvez ici l’album photo de la mission https://osi-photos.org/thumbnails.p...
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Petite précision importante : si vous n’avez pas d’information pendant quelques jours sur le journal de bord, ne vous affolez pas ! Il arrive parfois que les SMS envoyés par téléphone satellite n’arrivent pas à destination ou que tout simplement pendant plusieurs jours on soit pris par l’expédition et qu’on oubli de donner des nouvelles... Oups ! Dites vous bien que s’il y avait un souci avec un membre de l’équipe, ses proches en seraient les premiers avertis et donc le vieux proverbe «pas de nouvelle, bonne nouvelle» est tout à fait applicable chez nous.

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